le roman social de Ternoise sur le droit au logement : Séverine et Stéphane venaient de Toulouse...

le roman social de Ternoise sur le droit au logement Quand les familles sans toit sont entrées dans les maisons fermées , c'est le roman social de Stéphane Ternoise. Son début est désormais présenté "un peu partout" au point que sa présence ici est considérée par "le grand moteur de recherche" comme une copie ! En vente presque partout dans sa version numérique : amazon, itunes, la fnac,



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Quatre ans déjà : Séverine et Stéphane, je les ai vus pour la première fois un matin de juin : je déjeunais sous un cerisier, le Napoléon ; ils montaient vers Pech-romane, s’étaient arrêtés à hauteur du figuier, m’avaient crié en coeur et tout sourire «
Bon appétit » ; quelques banalités plus tard, je les invitais à participer à ma cueillette matinale ; il passe si peu de monde par ici, début juin... enfin... si Séverine ne m’avait pas instantanément captivé, aimanté, subjugué, bouleversé, ils auraient pu continuer leur ballade...
Ils se présentaient naturellement (trop naturellement ?), m’apprenaient venir de Toulouse, s’être arrêtés la veille par hasard, avoir traversé la colline, découvert une cazelle, s’y installant pour la nuit en camping sauvage, être tenté d’y rester quelques jours.
Elle connaissait le terme cazelle ! Et même son quasi-synonyme gariotte ! Le plus souvent les vacanciers demandent « ça s’appelle comment, les petits abris en pierres, ronds, à l’abandon, avec une petite ouverture sur le devant ?... »
Cinq minutes et quelque chose me semble bizarre dans ce « couple » : la flamme dans les yeux de cette princesse quand il la regarde, immédiatement éteinte dès qu’il cesse de l’observer ; pourquoi joue-t-elle des sentiments non éprouvés ?
Le soir je me raisonnai : « non, tu cherches la petite bête, tu t’accroches à la moindre petite faille, tu ferais mieux de vivre simplement la réalité, telle que tu l’as voulue, acceptée, au lieu de rêver : elle est apparue, elle t’a envoûté mais elle a continué son chemin, elle en aime un autre, elle va disparaître dans le brouillard de tes mirages d’amour et tu vas revivre comme avant. »
Je me parlais déjà souvent et des observateurs m’auraient sûrement décrit « dérangé » ou « victime de sa solitude. » Pourtant je considérais déjà cette manière de vivre plus digne... que bien d’autres.

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autoédition en France le manifeste La référence : Le manifeste de l'autoédition .

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